Normalement, la différence fondamentale entre un supérieur et son employé, est la suivante : c’est au premier que revient la responsabilité de prendre la décision finale quand il s’agit de statuer sur un problème donné. Mais la situation économique, lui a permis d’en obtenir une autre : sa parole vaut acte, sans beaucoup de discussion possible.
Désolé, je sais qu’on est Samedi mais j’ai besoin de vous, vous pouvez venir ?
Pas de problème je suis en route j’arrive …
Vous serez là quand ?
Il y a beaucoup d’embouteillages je serai là lundi.
Avec le crise, ou tout simplement par peur de décevoir, le salarié a pris l’habitude de moins répondre à son supérieur et d’accepter systématiquement tout ce qui lui est imposé. Il en résulte une frustration, qui va générer du stress qui, en s’amplifiant, peut avoir des conséquences sur sa santé.
Il est bon de rappeler qu’un employeur a aussi des comptes à rendre à son directeur. S’il vous renvoie, il doit se justifier, l’embauche d’une nouvelle personne revient cher à l’entreprise et prend du temps (recherche de candidat, faire passer les entretiens et former la nouvelle personne). Donc même si les candidats ne manquent pas sur le marché, votre responsable va réfléchir à deux fois avant de renvoyer des éléments formés et compétents même s’il est agacé que vous donniez toujours votre avis. Certes, cela ne rend pas la tâche de communiquer plus facile pour autant, surtout quand votre supérieur est complètement hermétique ou, au contraire, maîtrise parfaitement les rouages de la communication, mais c’est nécessaire.
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Un commentaire
Merci pour cet article qui a le mérite de nous rappeler qu’on a le droit d’oser s’exprimer. Un salarié a des droits et on a tendance à l’oublier en cette période de crise.