Le réveil sonne. 5h37. Ses doigts tremblent en éteignant l’alarme, la peau moite collée au métal froid. L’angoisse monte déjà, vague acide qui ronge ses entrailles. Les murs gris de la chambre semblent se resserrer, étouffant le chant des oiseaux derrière les volets clos. Elle respire l’odeur rance des draps pas changés depuis une semaine –un parfum mélangé à la sueur des nuits blanches.
Et si rien ne changeait jamais ?

Son café matinal a le goût des larmes. Amer. Brûlant. Comme le souvenir de la veille où encore une fois, ses doigts avaient pianoté « Je ne suis pas prête » à cet homme au sourire trop doux. Les relations ? Des miroirs brisés où elle ne voyait qu’éclats de visages disparus : père fuyant, mère absente.
Que gagneriez-vous à porter encore ces morceaux brisés, si vous ne vous en libérez pas ? 

Pourtant ce matin-là… Un déclic. Claire ne voulait plus être bloquée par ses traumatismes de l’enfance. Submergée par le désespoir, elle découvre le site de Patrick Muller et son test des traumatismes de l’enfance.

Sentez ce léger frisson d’espoir, comme une main qui se tend dans le noir…

Un écran s’allume dans la pénombre. Des questions simples, trop simples.
« Avez-vous des parents qui ont divorcé ? Vos parents vous ont-ils humiliés ? Avez-vous failli mourir avant vos 8 ans ? »

L’anxiété refait surface, mais vous pressentez déjà qu’il y a ici un chemin de guérison…

Sa bouche se remplit soudain du goût salé des larmes de ses 7 ans, quand l’oncle Jacques l’étouffait dans ses « câlins ». Ses doigts dansent sur le clavier, traçant des vérités qui puent le soufre et la terre mouillée.

Imaginez un instant le soulagement quand vous osez enfin nommer vos peurs.

BING. Les résultats du test lui parviennent. L’analyse est pertinente et juste. Les conseils sont judicieux et efficaces.

Un poids s’allège, comme si l’on ouvrait enfin une fenêtre dans une pièce sans air.

Le cœur bat comme un tambour de guerre. Des mots dansent à l’écran : « dépendance affective… besoin d’aider les autres… méfiance des hommes … mémoire traumatique… ». Une clé tourne dans une serrure rouillée de son cerveau. Comprendre est déjà un premier travail thérapeutique. Quelque chose se déchire en elle – cri étouffé de l’enfant terrée dans ses côtes.

Voulez-vous laisser ces traumatismes diriger votre vie plus longtemps ? L’aversion à la perte grandit en vous.

Chaque vérité ouvre la porte à votre renaissance !
Ressentez l’espoir d’un nouveau départ. Une lumière timide, mais déjà si douce.

Soudain, l’odeur du jasmin. La fenêtre entrouverte lave l’air de printemps précoce. Un rayon de soleil caresse ses chevilles marbrées de cicatrices anciennes. Quelqu’un sonne à la porte. C’est lui, avec des croissants qui fument et un sourire qui ne demande rien. Pour la première fois, ses bras ne se referment pas en bouclier. Pour la première fois, ses peurs ne décident plus pour elle.

L’excitation d’un avenir différent se fait sentir. C’est comme une vague de liberté.
« Le test fut ma cartographie intérieure », murmure-t-elle en nouant ses lacets pour aller courir vers l’inconnu. « Chaque réponse à ses questions a désarmé un piège ancien. Aujourd’hui, quand l’angoisse grogne, je la maitrise et passe mon chemin. »

Et vous ? Quel goût a votre café ce matin ?