As-tu déjà ressenti ce sentiment après une rupture ?
Ce sentiment incontrôlable, qui nous pousse à agir de la plus mauvaise des façons pour nous et nous amène donc à ne pas nous respecter.
Moi, c’est ce qui m’arrive au moment où j’écris ces lignes. Grâce à Patrick MULLER, qui me suit en coaching depuis 1 mois et demi, j’ai pu mettre un nom sur ce que je ressens et je comprends également certains de mes comportements passés. Il m’a aidé à comprendre mes blessures d’enfance et ce qu’elles avaient crées en moi.
Je m’appelle Aurélie, j’ai 31 ans et je suis dépendante affective.
Qu’est-ce que la dépendance affective ?
Cette partie de moi qui m’a toujours poussée à avoir certains ressentis et certaines réactions négatives, sans que je sache vraiment pourquoi.
C’est comme une force qu’il m’est impossible de contrôler et qui surgit dès qu’une situation réveille la plus grosse de mes blessures, ma blessure d’abandon.
En couple depuis 9 ans et mariée depuis 4 ans et demi, j’ai 2 enfants : une fille de 5 ans et un garçon de 16 mois. Il y a 6 mois, j’ai commencé une relation extra-conjugale avec mon supérieur hiérarchique. Ce fût 6 mois ponctués de hauts et de bas car vivre ce genre de relation n’est pas toujours rose et notre relation ayant été découverte par nos conjoints respectifs, nous avons dû faire face à leur colère.
Malgré tout cela, j’étais sur un petit nuage. Le manque de tendresse et d’affection de mon mari a vite été comblé par cet homme. Il m’apportait tellement au niveau affectif, mais le caractère non-officiel de ce que l’on vivait n’était pas tous les jours facile à gérer, aussi bien au niveau personnel que professionnel.
A plusieurs reprises, il a pris ses distances avec moi et m’a même demandé plusieurs fois de rompre. Cette situation devenait trop difficile à gérer pour lui. A chaque fois, j’espérais un retour de sa part. A chaque fois, j’étais bouleversée Ma blessure d’abandon reprenait le dessus et je ne pouvais me contrôler. J’étais littéralement paniquée, perdue, je ressentais un énorme vide intérieur et j’avais cette impression de subir la situation et de ne rien pouvoir y faire. Toutes ces émotions peuvent paraître « normales » après une rupture, mais pour un dépendant affectif, ces émotions ressenties sont vraiment plus brutales et intenses que quelqu’un qui ne l’est pas. Les comportements qui résultent de cela ne sont pas adaptés et ne sont souvent pas respectueux pour nous-même. Par exemple, je me disais que malgré le fait qu’il m’ait fait subir tout cela, je serai toujours là s’il revenait. Et c’était toujours le cas…Il revenait…j’étais là…prête à tout pour lui. Prête à fermer les yeux sur le mal qu’il m’a fait. Car je sais qu’il en était conscient…
Quand la rupture détruit…
Un soir, il m’a annoncé une nouvelle fois qu’il voulait rompre, par message. Et cette fois-là, j’ai senti que ça allait être différent. J’ai senti que sa décision était ferme et qu’il ne reviendrait pas en arrière. Le ton de son message, la façon de le tourner… C’est alors que ma dépendance affective s’est réveillée, en beaucoup plus fort que toutes les fois d’avant. Cette chose en moi me tort de l’intérieur, m’oppresse et surtout, prend le contrôle de ma raison. Je ne peux absolument pas lutter. Mon but est de le reconquérir, de faire tout pour que la situation s’arrange, quitte à renier ce que j’ai pu déjà lui dire ou faire auparavant. Je me pose des tas de questions, je suis prête à mettre la personne que je suis vraiment entre parenthèses pour qu’il revienne sur sa décision. Je ne veux pas le perdre. Je ne veux pas être seule. J’ai peur. Peur de me retrouver seule avec moi-même, sans le dealer qui pourra me fournir ma dose de drogue d’affection et de tendresse, cette drogue qui coule dans mes veines depuis que je l’ai rencontré. Je ressens ce manque. Le manque que connaissent toutes les personnes sous l’emprise d’une addiction. Je ressens ce vide en mois, je me sens perdue, seule, incapable de me fournir ce qu’il me donnait toute seule.
Ni la présence de la famille et de mes amis ne peut combler ce manque. C’était lui. C’était lui que ma dépendance affective avait choisie pour se nourrir. Et maintenant qu’il n’est plus là, elle a faim et ne reçoit plus ce qu’elle attend.
Cet homme pour qui j’avais tant de sentiments, que je voulais rendre le plus heureux au monde, avec qui je me projetait, pour qui j’aurais tout fait jusqu’à ne pas respecter la personne que j’étais n’est plus là aujourd’hui. Alors oui, une rupture fait mal, mais une rupture pour un dépendant affectif ne fait pas mal, elle vous détruit.
Mais étais-je attirée par lui pour les bonnes raisons ? Je ne pense pas. C’est ma dépendance affective qui a dicté mes choix, qui a agi pour moi et qui a fait de moi sa véritable marionnette, juste pour se satisfaire elle-même.
Même si aujourd’hui je vis encore sous le même toit que mon mari, je me sens extrêmement seule, car je n’ai plus l’affection et la tendresse que réclame ma dépendance.
Que puis-je faire pour aller de l’avant et apprendre à la maitriser ?
Aujourd’hui, il faut que j’apprenne à la maîtriser pour ne plus souffrir, que ce soit avec un homme, avec ma famille ou mes amis. Car il n’y a pas que dans les relations amoureuses qu’elle existe. Elle existe dans toutes les relations que l’on établit avec les autres et cette peur de perdre les autres nous poussent à adopter des comportements qui ne sont pas en adéquations avec nos valeurs et avec qui l’on est. Et c’est à partir de là que la souffrance commence…
Travailler sur-soi permet de la comprendre et de mettre des choses en place pour lutter contre elle, jusqu’à la vaincre. Moi qui suis très empathique et qui aime les autres, j’ai à cœur de régler cela pour avoir des relations saines et que je sois sereine et en harmonie avec moi-même.
Je vous invite vraiment à consulter Patrick MULLER pour en discuter avec lui, diagnostiquer cela et que vous fassiez enfin vos choix en fonction de vos envies à vous et non en fonction de ce que vous impose votre dépendance.
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