Patrick Muller Coach

10 symptômes de la dépendance affective ✅ : les signes qui ne trompent pas

Vous vous êtes déjà demandé si votre soif d’amour était trop envahissante ?
Découvrez ces indices forts. Plus vous en cumulez, plus vous risquez de vous perdre dans cette spirale.

Voici 10 signes révélateurs. Plus vous en cumulez, plus la dépendance est forte.

(Cet article contient 10 symptômes. Pour ceux qui veulent aller plus loin (y compris les symptômes), tout savoir sur la dépendance affective et passer un test, n'héstez pas à cliquez sur le lien.)

La peur omniprésente de l’abandon

C’est LA CARACTÉRISTIQUE PRINCIPALE de la dépendance affective.
Elle peut venir de loin (blessure d’enfance, abandon réel ou symbolique).

  • Vous ressentez une angoisse viscérale à l’idée d’être quitté(e) ?
  • Un simple silence de l’autre vous plonge dans la panique ?
  • Vous imaginez le pire scénario… et vous feriez n’importe quoi pour le retenir ?

C’est le cœur même de la dépendance affective.
Le danger ? À force de vouloir trop contrôler, on étouffe l’autre et on précipite l’abandon.
POUR VOUS, il est important de connaître les causes de cette blessure d’abandon dans votre vie. C’est essentiel pour évoluer. Se connaître et se comprendre vous permet d’avancer. Comment ? J’en reparle plus bas, dans les solutions.

Un besoin constant d’attention et de l’approbation de l’autre

Le dépendant affectif a un “réservoir affectif percé” : il faut sans cesse le remplir de preuves d’amour, d’attention, de compliments… sans quoi rapidement il se sent vide ou doute de lui. C’est même très impressionnant !!! Si ce n’est pas le conjoint, vous allez vous rapprocher de vos enfants (au risque de les étouffer) ou de vos animaux de compagnie. Dans le cadre d’une rupture, le grand dépendant (plus chez l’homme que chez la femme) recommencera une histoire parfois 24h ou 48h après la précédente.

  • Un manque cruel de preuves d’amour et votre univers s’écroule ?
  • Un “Tu m’aimes ?” réclamé dix fois par jour ?
  • Les compliments, les likes sur vos photos, les messages… vous les guettez sans relâche.
  • Votre réservoir affectif semble percé : il faut le remplir sans arrêt.

Cette quête peut exténuer autant votre entourage que vous-même.

Difficulté à prendre des décisions seul(e)

J’ai constaté que cette situation est amplifiée si la personne n’a jamais vécu un an toute seule (vous avez quitté vos parents pour vivre rapidement avec votre conjoint). Décider quelque chose sans demander l’avis ou l’approbation de l’être aimé vous est difficile. Cela peut être des décisions importantes (changer de travail, choisir un appart) comme triviales (acheter un vêtement, choisir le menu du dîner). Vous doutez de vos propres choix et vous déléguez votre pouvoir de décision à l’autre, car s’il valide, c’est que c’est bon. Ce signe traduit un manque de confiance en votre jugement, et place le partenaire en position de “guide” ou de “parent”, renforçant votre dépendance.

J’ai aussi constaté que cela peut entraîner un gros clash dans la relation entre 30 et 45 ans. D’un seul coup, la femme peut avoir envie de repousser le conjoint (et les enfants) pour vivre sa vie. Parfois, elle considère que son couple est terminé. C’est une situation qui peut s’arranger mais elle doit être traitée au plus vite avant qu’il ne soit trop tard.

Sacrifice de soi et soumission

Cette situation est toujours présente. Elle est encore plus destructrice si votre conjoint est manipulateur ou pervers narcissique.
Vous dites “oui” à tout, même à l’inacceptable, juste pour être aimé(e) ?
Vous vous pliez à ce que l’autre veut, quitte à vous nier ?
Si votre partenaire est manipulateur, vous devenez sa proie idéale.
À force de vous oublier, vous perdez votre estime… et souvent le respect de l’autre.

Jalousie excessive et possessivité

La dépendance s’accompagne souvent d’une jalousie maladive ou du moins d’une surveillance constante. Cela s’explique par la peur de perdre « sa source d’affection » (son « dealer »).

  • Vous ne supportez pas qu’il/elle porte attention à quelqu’un d’autre ?
  • La moindre sortie sans vous déclenche un tsunami intérieur ?
  • Vous comparez, vous fouillez, vous surveillez…

C’est la peur d’être remplacé(e) qui vous rend fou/folle, car vous ne vous sentez pas assez bien.

Incapacité à être bien lorsque vous êtes seul(e)

Quand votre partenaire n’est pas là, que ça soit juste au travail pour la journée, un week-end entre amis ou même s’il vous a quitté. Pour certaines d’entre vous, une absence de 2h sans nouvelle et vous ne vous sentez pas entière. Un profond malaise vous envahit.

  • Vous ne savez plus quoi faire ni comment respirer.
  • La solitude devient un tourment, un gouffre d’anxiété.
  • Sans l’autre, vous avez l’impression de ne plus exister.

Quête permanente de validation extérieure

Votre estime de vous dépend entièrement du regard de l’être aimé (voire aussi des autres en général et des tendances de la mode).

  • Un compliment et vous flottez de bonheur…
  • Une critique, et vous sombrez dans le doute ?

Si vous ne recevez pas d’approbation, vous paniquez et remettez tout en question.
En fonctionnant ainsi, vous perdez votre libre arbitre.

Dépendance à la relation au point de négliger tout le reste

C’est souvent le cas lors du début d’une histoire d’amour, pendant la période de séduction.

  • Vos amis ? Mis de côté.
  • Vos passions ? Oubliées.
  • Votre monde rétrécit autour d’une seule personne.

Si ce pilier vacille, tout s’écroule. Puisque vous n’avez plus d’autres piliers sur lesquels compter (amis, activités épanouissantes seules…).

Tendance à enchaîner les relations sans pause

Lorsqu’une relation se termine, au lieu de prendre du temps pour vous reconstruire, vous ressentez une panique du vide telle que vous recherchez aussitôt quelqu’un d’autre. J’ai eu des clientes qui cherchaient des relations sur des sites de rencontre pour une nuit (obtenir la dose d’affection), puis ressentaient le manque au petit matin et recommençaient la recherche en début d’après-midi. Quand elles ont compris qu’elles se détruisaient, elles m’ont appelé.

Quitte à vous lancer dans une relation “pansement” qui n’est pas forcément saine ou bien choisie, juste pour ne pas être seul. Cette urgence cache un manque de confiance profonde en votre capacité à vivre seul(e).
Vous risquez de retomber dans le même schéma. Cela peut entraîner un choix précipité d’un partenaire pas idéal et parfois retomber dans le même schéma (voire pire).

Faible estime de soi et croyances limitantes sur soi-même

Au fond de vous, vous avez souvent un dialogue interne très négatif :

  • “Je ne mérite pas d’être aimé(e).”
  • “Je suis nul(le).”
  • “Si l’autre part, je n’ai plus de valeur.”

Ces croyances vous collent à la peau, vous placent en position d’infériorité.
Vous vous jugez indigne d’amour et pensez que l’autre vous fait une faveur en restant.
Le résultat, c’est que vous survalorisez l’autre et vous vous dévalorisez. Vous placez l’autre sur un piédestal et vous vous voyez en bas, comme quelqu’un qui doit s’accrocher pour être gardé. Cette auto-persuasion négative renforce tous les comportements précédents.

h3>Combien de ces signes avez-vous repérés chez vous ?
  • Avez-vous reconnu plusieurs de ces signes en vous ?
  • Ressentez-vous de l’anxiété ou un vide dès que l’autre s’éloigne ?
  • Craignez-vous de ne jamais trouver le bonheur par vous-même ?

Rassurez-vous : vous n’êtes ni faible ni fou/folle. Vous avez juste appris un schéma toxique. Et tout schéma peut se désapprendre.

Ressentez-vous l'urgence ?

  • Plus vous attendez, plus vous perdez de confiance et d’énergie.
  • Plus vos enfants, vos proches, souffrent de votre mal-être.
  • Plus la douleur d’être dépendant grandit.

Il faut en réunir au moins 5 sur les 10 pour parler de trouble. Mais même sans aller jusqu’au trouble pathologique, le simple fait de souffrir de certains de ces symptômes justifie d’y prêter attention. Ce n’est pas parce qu’on n’est pas “malade” au sens clinique qu’on ne mérite pas d’aller mieux !

Maintenant que vous voyez plus clairement les manifestations de la dépendance affective, vous vous demandez peut-être : “Mais pourquoi suis-je comme ça ? Qu’est-ce qui m’a rendu si avide d’amour au point d’en être dépendant ?”. Excellente question – comprendre les causes va vous aider à déculpabiliser et à identifier sur quoi travailler.

Vous les trouverez ici : les causes de la dépendance affective. Je vous souhaite une bonne lecture et je vous remercie pour votre confiance.

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