Patrick Muller Coach

Sexualité féminine

L’épanouissement dans le couple

La lecture de cet article doit permettre à chaque femme de faire un premier bilan sur différents aspects de sa sexualité. Chacun peut être approfondi, par la suite, lors d’une consultation ou d’un atelier, si la lectrice souhaite trouver des solutions afin d’obtenir une sexualité épanouie.

Brisez les tabous

Les Tabous de la Sexualité Féminine

Depuis des siècles, l'homme a érigé des barrières (lois, culpabilité, peur, etc.) visant à confiner la femme et à asseoir son autorité dans tous les aspects de la vie. La femme a été maintenue dans des rôles subalternes. Pourquoi a-t-il agi ainsi ? Pour conserver le contrôle et demeurer dans sa zone de confort. Il est plus aisé pour un homme de s'attendre à ce que la femme s'adapte à lui plutôt que de remettre en question sa propre conduite.

Cela se reflète également dans mes consultations et ateliers : dans 80 % des cas, c'est la femme qui prend l'initiative de me contacter. Elle affirme souvent que, selon son partenaire, les problèmes relationnels proviennent uniquement d'elle, ce qui est loin d'être la vérité. Les règles concernant la sexualité et le plaisir sexuel ont toujours été conçues en faveur de l'homme. Les devoirs conjugaux, les phrases du genre "il faut satisfaire son mari" ou "il ne faut pas se plaindre de son mari", tout cela a été élaboré en faveur de l'homme.

Malheureusement, au cours de mes consultations, je perçois fréquemment le nombre de femmes victimes d'inceste, d'attouchements ou de viols qui n'ont pas osé porter plainte de peur de nuire à l'image de la famille ou à celle de leur conjoint (dans le cas de viols conjugaux). Tout ceci est malheureusement au profit de ce que j'appelle les "prédateurs masculins".

Pour vous donner une idée, ce sujet émerge dans une consultation sur dix en moyenne, ce qui est inacceptable et préoccupant.

L'imposition de l'autorité masculine, encouragée par les traditions, les religions et l'éducation, a causé d'immenses dégâts chez la femme en ce qui concerne sa féminité et sa sexualité. Les conséquences de cette imposition se font encore sentir aujourd'hui.

Je suis toujours attristé d'entendre une femme affirmer qu'elle a peu ou pas d'orgasme, et qu'elle le considère comme normal, simplement parce que c'est plus simple pour l'homme. Cela doit-il vraiment être ainsi ?

Pourquoi un homme aurait-il le droit d'attendre un orgasme à chaque rapport sexuel, tandis qu'une femme ne le mériterait pas ? Pourtant, je peux vous assurer qu'une femme peut connaître l'orgasme à chaque relation sexuelle avec un homme, mais il lui a été fait croire que ce n'était pas nécessaire, qu'elle devait s'en contenter.

Certaines femmes vont même jusqu'à penser que c'est plus compliqué pour elles. Je ne suis pas d'accord avec cette idée.

Un autre résultat malheureux de cette situation est le manque de connaissance de son propre corps. Lorsque j'aborde ce sujet au cours de mes consultations, je constate que de nombreuses femmes ignorent encore leur corps et ont peu ou aucune connaissance des méthodes pour éprouver du plaisir sexuel. Environ 90 % de mes clientes pensent que le clitoris est de petite taille.

Pire encore, certaines femmes se manquent de respect en acceptant des rapports sexuels ou des pratiques sexuelles auxquels elles n'adhèrent pas, simplement pour éviter une rupture ou l'infidélité de leur conjoint. Pour moi, c'est une forme de prostitution. Bien sûr, cela ne concerne pas l'argent, mais cela implique la continuité d'une relation sentimentale en échange d'un tel comportement. Que cela soit motivé par l'argent ou la préservation d'une relation, il s'agit d'un manque de respect total envers soi-même et sa propre libido.

C'est pourquoi j'ai décidé d'accompagner ces femmes, peut-être vous, pour qu'elles puissent accéder à l'épanouissement sexuel auquel elles ont droit, au même titre que tout être humain.

Cet article vise à vous offrir une première réponse. Mes accompagnements vous permettront d'obtenir davantage d'informations et d'approfondir ces sujets.

Dans cet article, je vais vous fournir des réponses préliminaires sur divers aspects de la sexualité féminine.

La liste des tabous n'est pas exhaustive. Si votre propre tabou ne figure pas dans cette liste, ne vous sentez pas coupable, vous avez le droit de chercher une solution si cela pose problème dans votre vie. Voici les tabous les plus courants.

Les tabous sexuels les plus connus

La masturbation, dans mes consultations, la réponse est claire : c’est soit un « oui » franc soit un « non » franc avec une mine de dégout. Et pourtant pour une femme, c’est le meilleur moyen d’apprendre à connaitre son corps. Je rassure les femmes sur ce point lors des consultations et de l’atelier.

Les fantasmes, certaines personnes ont du mal à en parler : peur d’être jugé, peur d’être anormal. J’en reparle plus bas.

Les positions sexuelles, certaines positions, la levrette, par exemple, est considérée par certaines femmes comme une position humiliante, car régressives à l’état de la femme soumise.

La fellation, elle rebute certaines d’entre vous pour les raisons d’hygiène ou en raison de la position. Alors que pour d’autres femmes, c’est tout le contraire, elles se sentent dominatrices lors de l’échange.

La fréquence des rapports sexuels : Tout le monde vous dira qu’ils le font 3-4 fois par semaine, mais peu de personnes osent dire qu’il le fond moins souvent par peur d’être jugé (dans mes consultations, il est plutôt question d’une à deux fois par semaines, sauf pour les dépendants affectifs ou le chiffre double ou triple).

Les règles, faut-il avoir des relations pendant les règles ? Pour certaines femmes, rien que d’y penser, c’est rédhibitoire. D’autres vous diront que, quand la douleur est maitrisée, l’orgasme est plus fort.

La sodomie, si certaines femmes adorent, pour d’autres, la douleur et les contraintes sont un blocage. Mon conseil : si vous en avez envie, renseignez-vous sur la bonne méthode, essayez, mais ne vous forcez jamais, et cela même si monsieur est frustré.

Le libertinage, les personnes échangistes n’en parlent pas facilement par peur d’être jugées. Tout comme pour la sodomie, ne vous forcez pas si vous n’en avez pas envie.

L’homosexualité-bisexualité interdit dans certains pays et par certaines religions, faire son coming-out demande beaucoup d’effort

L’infidélité : sujet bien plus complexe qu’il n’y parait, j’en parle plus longuement dans l’article consacré à l’infidélité.

La baisse de libido : l’absence de désir est le problème numéro 1 que l’on m’évoque dans les consultations. Le plus souvent, il n’est pas d’ordre sexuel, mais psychologique : une femme est plus cérébrale qu’un homme. Pour cette raison, quand elle est contrariée, elle n’a pas envie de partager une activité sexuelle avec son partenaire.

La simulation : 35 % des femmes le font régulièrement, 75 % l’ont fait au moins une fois dans leur vie. Pour satisfaire l’autre, écourter le rapport (et se priver d’un orgasme) par peur de décevoir, pire, par peur que le conjoint la quitte ou soit infidèle, la femme va simuler. Mon conseil : discuter avec un professionnel pour connaitre la cause du manque de désir.

La virginité : une femme n’osera pas en parler de peur d’être ignorée, car « elle ne l’a pas encore fait ». Plus les années passent, plus elle aura honte d’en parler par peur d’être jugée.

Être une femme, avoir du désir et aimer le sexe.

Aimer le sexe ne veut pas dire être une « sal… ». Voici un exemple concret des conséquences des traditions mises en place par l’homme pour se protéger. Un homme qui aime le sexe, ce n’est pas un souci dans la société, mais l’inverse n’est pas toujours vrai.
Mesdames, je pense que le désir féminin sera de plus en plus accepté dans notre société, n’ayez pas honte de vos envies.

Comment être féminine (pour apprendre à s’aimer et avoir une vision positive de soi-même), préambule utile pour une sexualité épanouie

Féminité et Sexualité

Avant de parler de votre corps, dans la suite de cet article, je voudrais aborder le sujet de la féminité.

Je suis convaincu qu'une femme épanouie dans sa sexualité se sent féminine dans son corps. Il est essentiel de noter que la féminité n'est pas liée à l'apparence d'un mannequin ou à un corps idéalisé. Peu importe votre apparence physique et ses imperfections, vous pouvez incarner la féminité, rayonner et dégager du charisme si vous le souhaitez, et surtout, si vous vous respectez. Cela signifie écouter votre propre voix intérieure sans craindre le jugement des autres.

Lors de mes consultations et ateliers, je discute des éléments suivants en relation avec la féminité (bien entendu, j'adapte la discussion en fonction de l'expérience de chaque individu) :

  • La coiffure
  • La manucure/pédicure
  • Les vêtements
  • Les sous-vêtements
  • L'épilation

Comment prenez-vous vos décisions à ce sujet ? Est-ce les tendances actuelles qui dictent vos choix ? Est-ce votre partenaire qui influence vos décisions ? Vous laissez-vous guider par le désir de paraître "ordinaire" et de passer inaperçue ?

Les éléments que j'ai énumérés peuvent sembler anodins lorsqu'il s'agit de la féminité, mais certaines femmes n'osent pas prendre en compte leur propre désir ou elles hésitent à exprimer leur féminité sans la validation de leur partenaire (par exemple, en ce qui concerne l'épilation ou le choix des sous-vêtements).

La bonne nouvelle est que de plus en plus de femmes, au fil du temps, réapprennent à embrasser leur féminité et à penser à elles-mêmes. Cependant, pour certaines d'entre elles, en raison de leur éducation, de leurs expériences passées ou de leur conjoint actuel, cela peut encore poser problème.

Prendre soin de soi, c'est s'octroyer du plaisir, insuffler de la positivité dans sa vie chaque jour.

Êtes-vous prête à sortir de votre zone de confort pour être plus en phase avec votre propre identité ?

Voulez-vous savoir si vous êtes en harmonie avec votre corps ? Lorsque vous vous regardez dans le miroir, vous arrive-t-il de vous dire : "Si j'étais un homme, cette femme m'attirerait et/ou je tomberais amoureux de cette femme que je vois dans le miroir" ?

Bien sûr, incarner la féminité demande du temps au quotidien.

J'ai remarqué que pour de nombreuses femmes, surtout celles qui sont mères, le temps est une denrée rare qu'elles ne s'accordent pas suffisamment. Je vous recommande de consacrer au moins 5 heures par semaine (ou plus si vos enfants sont plus grands ou si vous n'avez pas d'enfants) pour vous, sans la présence de votre partenaire ou de vos enfants.

Que faire pendant ce temps ? Prenez soin de vous, divertissez-vous, passez du temps avec vos amies et reconnectez-vous à votre féminité.

Est-ce important ? C'est fondamental ! J'ai vu trop de femmes en consultation tomber en dépression et remettre en question le sens de leur vie parce qu'elles étaient devenues "trop mères", "trop concentrées sur leur conjoint" et pas assez "femmes".

Comment connaitre son corps de femme

La Connaissance de son Corps

Pouvez-vous vous regarder complètement nue devant un miroir ?

Pouvez-vous nommer trois parties de votre corps, de vos cheveux à vos orteils, que vous appréciez ?

Ces deux questions semblent évidentes pour de nombreuses femmes. Cependant, lorsqu'il m'arrive d'aborder ce sujet lors de consultations, certaines femmes trouvent difficile, voire impossible, de répondre positivement à ces deux questions. Si vous êtes dans ce cas, je peux vous aider.

Il est essentiel que vous connaissiez vos zones érogènes, y compris votre anatomie génitale externe et interne. Votre vagin, votre clitoris, etc., ne sont pas simplement là pour la procréation ou pour satisfaire les désirs de votre partenaire par une pénétration vaginale à sa convenance. Ils sont également des sources de plaisir sexuel pour vous.

Allons plus loin : pouvez-vous nommer les zones érogènes de votre corps ?

La femme possède diverses zones érogènes sur l'ensemble de son corps. Bien sûr, il y a les organes génitaux et les seins, mais aussi le cou, les lobes des oreilles, etc. Les connaître vous donne une excellente opportunité de progresser vers une vie sexuelle épanouissante.

C'est un sujet que j'aborde parfois lors de mes consultations, et je le développe davantage lors de l'atelier consacré à la sexualité.

Connaissez-vous vos organes génitaux internes et externes ?

Si je vous montre cette photo :

de quoi s’agit-il ?

 – Est-ce un sextoy ?

– Est-ce vos organes génitaux au complet (grandes lèvres, petites lèvres, clitoris) ?
– Est-ce autre chose ?

La bonne réponse, c’est la réponse 3 : il s’agit uniquement de votre clitoris.
En effet, votre clitoris est externe, mais surtout il est interne. La partie interne est bien plus grande que la partie externe.
Il est la source des orgasmes clitoridiens, mais aussi vaginaux.
Sachez que durant une consultation, seule 1 personne sur 10 trouve la bonne réponse (et souvent, elles sont dans le domaine médical : médecin, infirmière, etc..).
C’est bien la preuve flagrante de la méconnaissance de la femme au sujet de ses organes génitaux internes et externes.
Dans les consultations et l’atelier consacré à la sexualité : « Comprendre la sexualité féminine : connaitre ses organes génitaux, obtenir du plaisir, savoir guider son conjoint. », je vous donne des solutions, mesdames, pour utiliser votre clitoris à bon escient pour avoir un ou plusieurs orgasmes.

Comment fonctionne le plaisir féminin

Contrairement à l’homme, la femme est plus cérébrale. Attention, c’est une tendance. Ce n’est pas le cas pour toutes les femmes.

Le plaisir féminin monte par palier (comme un escalier). À chaque palier, le plaisir est de plus en plus fort et l’orgasme est au bout de cette ascension.

L’homme doit être attentif, par des gestes, des mots durant toute « l’ascension ».

Certaines femmes ne vont pas jusqu’à l’orgasme. Elles arrêtent quand elles estiment qu’elles ont atteint un niveau de plaisir satisfaisant.
Cela est bien dommage. Cela est parfois dû à un partenaire pas assez attentif, mais cela peut être un choix personnel. Par exemple si la femme se masturbe.

Comment s’exciter avant l’acte

Comme je le disais, juste avant, la femme est, en général, plus cérébrale qu’un homme. Une situation érotique est importante. Contrairement à l’homme, la nudité n’est pas nécessaire pour exciter une femme, le contexte sera plus important.
Voulez-vous une preuve de cette vérité ? Avant que l’homme voie le corps de la femme en vrai (par exemple dans le cadre d’une rencontre sur internet), il peut demander une photo des seins ou de la vulve, car il a besoin d’une image concrète pour avoir une excitation (d’où le succès de la pornographie). Alors qu’une femme ne sera pas du tout excitée par une photo d’un pénis en érection en gros plan.
Par contre, une femme qui imagine les mains de l’homme sur son corps de femme peut être très excitante pour elle et cela sera encore plus fort si l’homme rajoute un regard appuyé de sous-entendu.

La femme est plus cérébrale.

Comment faire pour avoir le plaisir chez la femme

Des femmes m’ont confié qu’elles n’ont pas toujours besoin de se « toucher » pour se masturber. Pour cela, elles se frottent les cuisses et cela va exciter le clitoris et les amener au plaisir.

 Preuve qu’une femme peut avoir du plaisir en toute discrétion. Cela peut être un jeu : frotter ses cuisses en ayant des pensées érotiques dans un bus ou dans un train.

Le clitoris est l’organe du plaisir féminin. La partie interne du clitoris est parfois plus importante, que la partie externe.
Si, pour une raison ou une autre, vous avez du mal à inserer vos doigts lors d’une masturbation ou à accepter les doigts de votre partenaire dans votre vagin lors des préliminaires, pour exciter la partie interne de votre clitoris, vous pouvez utiliser un petit sextoy.

Certaines femmes ont besoin d’une ambiance romantique propice à la masturbation : être dans un bain, allumer des bougies, mettre une musique agréable, etc..

Les positions sexuelles jouent un grand rôle dans le plaisir sexuel chez la femme. Évidement, le comportement du partenaire facilitera grandement les choses.
Là encore pas de secret, il faut tester différentes positions pour connaitre celles qui vous conviennent. Chez les femmes, être assis sur l’homme, ou en position de cuillère ou bien la levrette sont des positions appréciées. Mais c’est vraiment une affaire de goût : peu importe vos préférences, le plus important c’est d’y prendre du plaisir.

Dans mes accompagnements, je vous donne des explications et 10 techniques pour arriver au plaisir sexuel. Technique que vous pouvez essayer, mais je vous conseille aussi de les partager avec votre conjoint afin qu’il s’occupe de vous.

Pourquoi plusieurs techniques ? Parce que chaque femme est différente et si une technique convient à une femme, elle ne conviendra pas forcément aux autres femmes, tout le temps.

La femme recherche de l’attention (cependant, certaines d’entre vous aiment quand l’homme est plus centré sur lui), les préliminaires sont très importants chez une femme (sauf si elle est déjà très excitée et qu’elle recherche un acte sexuel plus « dure »)
C’est un des gros soucis que je rencontre lors des consultations : peu d’hommes s’occupent vraiment des préliminaires chez la femme… et peu de femmes osent les demander.


Il ne faut surtout pas oublier l’état d’esprit
La femme a besoin de se sentir dans un climat serein.
Sachez qu’après une dispute de couple, une femme a besoin d’un temps plus ou moins long (entre 24 h et 7 jours) pour avoir des relations sexuelles… alors que pour l’homme c’est entre une demi-heure et 24 h.

Chez une femme, le mental aura plus d’importance que l’attrait physique, mais cela ne veut pas dire que le plaisir féminin est plus difficile à obtenir.
Par contre, l’implication du partenaire joue un rôle majeur pour que le plaisir sexuel féminin soit efficace.

Droit au plaisir sexuel de la femme

Chaque femme a le droit de disposer de son corps comme elle le souhaite… Et quand elle le souhaite.

Je voulais écrire quelques lignes sur ce point. Une femme a le droit de « refuser » un acte sexuel de son conjoint si elle ne le désire pas à ce moment-là.


L’homme se doit de l’accepter, car la femme est propriétaire de son corps et il n’est pas à la disposition de l’homme.

Certaines femmes me disent que le refus d’un acte déclenche parfois de grosses colères chez l’homme.
Malheureusement, pour éviter ses colères, elle accepte un acte sexuel contre leur grè. Mesdames, n’acceptez pas un acte sexuel sans envie.

D’autres femmes acceptent pour avoir la paix, par culpabilité parce-que le conjoint lui reproche de ne pas en avoir suffisamment. 

Certaines d’entre vous se mette une pression ou subissent la pression du conjoint pour rentrer dans un soi-disant « standard du nombre de fois par semaine ». 
À ce sujet, j’ai un triste exemple : lors d’une consultation, une femme m’a révélé que son conjoint avait lu dans une revue people que le couple français fait l’amour 3 fois par semaine en moyenne. Afin de motiver sa conjointe, il a pris un calendrier et il lui a demandé de marquer les 3 soirs par semaines ou elle serait prête à accepter une relation sexuelle. Heureusement elle a refusé.

Mesdames, si vous cédez à une demande de relations sexuelles, sans en avoir envie, sachez que vous vous manquez de respect. Si c’est le cas, je peux vous aider.

Chez la femme, le plaisir sexuel, n’est pas « une chance » qui arrive parfois quand les étoiles sont alignées.
À ces fins, la femme doit vouloir se mettre en priorité et ne pas toujours penser au plaisir de l’homme et ce dernier doit se montrer attentif aux besoins de la femme.

Les fantasmes, il ne faut pas avoir honte.

Savez-vous que le fantasme du viol ou de l’agression ou d’une pénétration vaginale un peu plus « sauvage » que d’ordinaire est rependu chez la femme ?
Savez-vous que le fantasme de la soumission légère (ou pas) est encore plus rependu chez la femme que celui du viol ou de l’agression ?

Pourquoi ce fantasme leur vient à l’esprit, alors que, dans leur quotidien, elles sont des femmes indépendantes ?
Répondre à cette question est impossible ici, car la réponse se trouve dans la construction, le vécu de la personne.

Avoir des fantasmes est tout à fait normal et ils jouent un rôle majeur dans l’excitation (par exemple lors d’une masturbation).

La femme va refouler au fond d’elle ses fantasmes, car elle en a honte et en parler lui est impossible.
Si elle en parle, elles peut avoir peur de l’image perçue par son conjoint ou ses amies.
C’est vraiment dommage, pourquoi voulez-vous rajouter de la frustration à votre vie sexuelle ?

Un fantasme ne doit pas être honteux pour vous.

Vous n’êtes pas responsable de vos fantasmes, ils ne sont pas le fruit de votre réflexion.
Vous pouvez en parler sans problème.

Acceptez-vous, acceptez vos fantasmes.

Si vous n’avez personne pour en parler, vous pouvez le faire durant un accompagnement de votre choix.

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